• p1030616Troisième post de vieilleries, mais on commence à rattraper le retard : les vacances poitevines de Léon et Martin ! Comme c'étaient les vacances de Pâques, et que ce n'était pas pour nous le moment d'en prendre (en vrai, il restait encore un concours CNRS à François, et il faut avouer que c'est le moment où le Cemagref a commencé à le rattraper, en lui indiquant que ses recherches étaient certainement très intéressantes, mais pas pour eux, et que le tout pour un scientifique n'est pas de faire de la science, mais d'être derrière son bureau), on a envoyé les enfants par la Poste à Poitiers pour une semaine. Ils ont pu profiter de leurs grands-parents à fond

     

    (mets-moi sur tes épaules, emmène-moi voir le train, j'étais en train de dormir quand on regardait les trains, on y retourne, est-ce que je peux manger toutes les fraises du potager, et aussi toutes les fraises des bois du jardin,

     

     

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    tonton Étienne, joue donc avec moi aux duplos toute l'après-midi, j'en passe et des meilleures) 

    et aussi du jardin, dont la terrasse du haut était de nouveau praticable ...

      

     

    Pas de canoë pour cette fois, mais plein de balades de bord de rivière, un concert d'Oveland Inn,

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     et plein de nouvelles histoires, de nouveaux jeux, de guitare, et de nouveaux progrès en peinture et en téléphonie acrobatique. 

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    Pour une première fois où ils prenaient des vacances, ça s'est plutôt bien passé, et même très bien car c'était comme chez la nounou : ils étaient super contents de partir (Léon en a fait trois nuits quasi blanches avant le départ, il voulait tout le temps partir juste après le bain et était impossible à calmer) ; et super contents de retourner à la maison. Bref, de bonnes vacances pour les loulous - utilisées, de notre côté, à parfaire notre côté geek.

     

    Les photos (mais pas de nous geek) :


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  • Second post de la série 'déterrage de vieilles photos', le mois d'avril ... Il y avait bien quelques concours CNRS et quelques meetings de François à Montpellier ou à Paris, mais bon, on l'a croisé un peu plus ...

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    Léon, ce mois-ci, a appris son adresse. Il m'a bien fait rigoler quand je lui ai demandé 'où tu habites ?', qu'il m'a décliné son adresse, 'où habite Martin ?', il redonne son adresse, 'où j'habite ?', rebelote, 'et où habite papa ? ' : réponse, 'à Paris' ... Bref, François a un peu habité à Paris, il a passé tous ses concours, ça s'est plus ou moins bien passé, il ne reste plus qu'à attendre mi-juin, ou un peu plus tard, pour les admissions.

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    Pendant ce temps-là, on a eu plutôt chaud, on a fait pas mal de vélo, on s'est un peu occupés du potager, et on est allés souvent au jardin des plantes profiter du printemps.

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    Pas mal de travail aussi ; pendant que François fait 50 000 projets à la fois, j'ai révisé mon papier du moment, tout en commençant à encadrer un stage sur la domestication de la patate douce (et j'ai même fait un peu de paillasse !), en bossant sur des problèmes statistiques avec un copain postdoc de mon équipe, et en essayant de commencer la deuxième partie du mien, de postdoc. Bref, je m'éparpille, comme François ; c'est plutôt intéressant, même si ce n'est peut-être pas la voie de la productivité scientifique (on le saura un de ces jours ...)

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    Un peu de fatigue, mais rien d'affreusement inhabituel, entre les sorties potager ...

     

     

     

     

     

     

    En attendant, voici les photos d'avril, pleines de couleurs et de printemps !


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  • Toujours est-il qu'une semaine après avoir obtenu le visa, me voici à Austin ! voyage sans encombres, je recommande Charlotte comme étape, c'est bien la première fois que je passe moins de 2 heures à la douane (c'est un aéroport très grand, mais avec peu de trafic, on dirait: résultat, les douaniers sont presque plus nombreux que les voyageurs et tout va très vite). Pour une fois aussi, presque pas de queue à Roissy (par contre, j'ai profité de plein fouet des résultats de leur manque de communication: j'avais trois heures d'avance pour mon vol, mais à l'arrivée au Val à Roissy 2 - après avoir galéré dans l'escalier avec Martin, le siège bébé, les deux valises et le sac de cabine - celui-ci était arrêté pour cause de colis suspect. Un service de bus était mis en place, mais on ne savait pas où, les escalators ne fonctionnaient pas, il a fallu remonter deux étages avec la même cargaison pour constater que les bus ne faisaient que le tour de Roissy 2 : pas moyen d'aller au terminal 1 ... Finalement c'est un taxi qui a réglé le problème (encore 15 euros la course, pour deux kilomètres, mais avec ce chargement et sur des routes à 4 voies, on n'a pas trop le choix ...). Bref, vive Roissy (mes trois heures d'avance ont ainsi été réduites à 1 heure 15, puis à 40 minutes une fois réglé le problème d'édition de carte d'embarquement pour Martin - carte écrite à la main ...) !

    Me voici donc de retour chez Damien, le cadre n'est pas inconnu, on reconnaît les meubles, la vaisselle, même certaines denrées alimentaires qui proviennent tout droit de nos placards d'il y a six mois - il y a même une boîte de lait de Léon pas entamée, parfaite pour Martin ! Il fait super beau, et je regrette de n'avoir pas pris de short ... On retrouve les 4x4, la voiture automatique, le 'je tourne à droite quand le feu est rouge', les itinéraires-qui-évitent-les-bouchons, la crèche de Léon (et maintenant, de Martin), miss Cindy, miss Jessica, la rue Tom Green où on peut se garer gratuitement ; et tout le labo, le Ohm's coffee shop, le O's café le midi, personne qui va manger, sauf parfois Matthew, bref le train-train ... Martin n'a pas l'air d'avoir compris qu'il fallait changer d'heure, alors on se lève vers 4 heures (mais on se couche à 22 heures pour compenser), il apprécie la crèche (recommandée par Léon !), et il mange comme quatre (au moins, comme un et demi ...). Il est tout mignon maintenant qu'il a deux dents, et il tient presque assis ; parfois aussi, il se retourne dans son (mon) lit et il rampe sur le dos.

    Dimanche, on a profité de la météo pour aller à Reimers, encore une fois, retour à la case départ (c'est là qu'on avait fait notre pot de départ ...), mais cette fois, pour faire de l'escalade ! et le week-end prochain, on va descendre (enfin !) sur la côte pour rencontrer des alligators !
    Plus de nouvelles bientôt (peut-être, tout dépendra du temps que Martin m'octroie ...)
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    Avant de grimper

     

    Martin à Reimers

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    La rivière (le lagon !) Pedernales ("Perd'nales")

     

     

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    Hamilton Pool


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  • Fin des aventures de Norvège (même si en réalité il n'y a pas réellement eu d'aventures : tout était plutôt bien prévu ...)
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    Toujours avec Adèle et Binh, en vacances plus ou moins forcées car la crèche était fermée, et toujours sous le soleil (si, si !) de Bergen, on a poussé le vice jusqu'à aller à la plage, à une vingtaine de kilomètres au sud. Juliette et Léon se sont baignés (chacun plutôt plus à l'aise dans les bras de son papa qu'en électron libre).

    Le lendemain, on a visité Gamle Bergen, un autre agglomérat de vieilles maisons, celles-ci plutôt plus récentes que les précédentes, qui provenaient de divers endroits où l'on a décidé de construire de nouveaux bâtiments, sans pour autant jeter les vieux à la poubelle ... il y a une visite guidée toutes les heures, qui fait visiter trois maisons, jamais les mêmes. On a ainsi visité une maison de riches, avec murs peints, une chambre à l'étage pour les parents et au grenier, deux tout petits placards de 3 m², un pour les deux garçons (peint en bleu) et un pour les filles (en rose, évidemment ...), puis une sorte de garçonnière, qui était auparavant accessible uniquement en bateau, avec une gigantesque salle de réception pour accuillir une vingtaine d'hommes, et quatre toutes petites chambres avec des lits une place (d'après la guide, pour récupérer après les orgies entre hommes, en tout bien tout honneur ; mais il semble inconcevable que les servantes n'aient jamais eu à y passer quelques moments ...). Puis, on a fini par une toute petite cahute de pêcheurs du XIXème siècle, constituée de deux pièces : une cuisine de 3 m² et une pièce principale de 9 m², meublée d'une table et de trois commodes. Par une échelle on pouvait accéder aux combles, et là-dedans vivaient 15 personnes ...

    Finalement, pour notre dernier jour, on a visité l'aquarium sur la presqu'île de Nordnes, où Léon a assisté à son premier spectacle d'otaries et au nourrissage des pingouins. A la fin, se trouvait un bac avec des poissons, des coquillages et des étoiles de mer, qu'on pouvait attraper pour les toucher. Je crois que c'est à ce moment-là que Léon a appris à dire "j'ai peur", et il n'a jamais voulu toucher l'étoile de mer ! puis, il a dégusté sa première glace tout seul (curieusement, assez proprement).

    2010-08 2634Le soir, on est repartis pour la France. La première nuit de voiture nous a conduit, via deux ferries et plusieurs tunnels très profonds sous la mer, à Kristiansand, où nous avons passé la matinée en visitant le port, le fort et le centre-ville, puis nous avons pris le ferry jusqu'à Hirtshals, au nord du Danemark. 24 heures et une douche en station service plus tard, on arrivait à Paris, en plein dans le chassé croisé de fin juillet (qu'on n'avait pas vu venir), pour laisser François prendre son avion pour Pittsburgh, puis on a rempilé pour quelques (enfin, 17 avec la sieste et les bouchons) heures de voiture pour Montpellier ...

     

    Bon, tout ça, c'est des vieilles nouvelles, depuis il s'est passé plein de trucs : Léon a eu deux ans, j'ai repris le travail, Martin va chez la nounou, on a fini par lâcher la voiture pour adopter le vélo, Juliana et Marcus sont arrivés du Brésil pour passer un an à Montpellier, Martin fait ses nuits (et ses dents), et là on est grave à la bourre pour préparer des présentations pour un colloque jeudi prochain ... Bref ça y est on a repris un rythme de croisière (c'est-à-dire effréné ...)

    Le dernier paquet de photos de Norvège :


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  • A l'arrivée à Bergen (sous le soleil donc, ce que je ne répéterai plus c'est promis), on a été super bien téléguidés par Adèle et Binh (qui habitent juste en dehors du plan du Lonely Planet, et qui nous ont fait traverser le parking d'un hôpital pour venir, mais c'est bien vrai qu'on était perdus ...) qui sont installés dans une jolie petite maison sur une colline au-dessus du centre-ville. Peu après notre arrivée, on a emmené les petits (donc, Léon, Martin, et Juliette et Bénédicte) aux "jeux des petits", les jeux en plein air de la crèche toute proche. Ca c'est exotique (et une très bonne idée), les crèches restent ouvertes après que les enfants sont partis, de manière à ce que les enfants du quartier puissent revenir y jouer avec leurs parents si ça leur chante ... Martin n'en a pas trop profité, évidemment, mais Léon a découvert le concept du pâté de sable. Les petits s'entendaient super bien, Juliette était captivée par Martin et super contente d'être la plus grande ... Léon lui, a profité du séjour avec Juliette pour avoir un peu envie de grandir (abandonner les couches, manger des glaces tout seul, etc).

     

    2010-08 2351Le lendemain matin, on a pris nos pieds et nos poussettes pour marcher jusqu'à Bryggen, un quartier très ancien et tout en bois, qui n'a pas brûlé depuis quelques siècles. C'était le quartier marchand près du port, il a été très bien conservé et fait maintenant partie du patrimoine mondial de l'Unesco, ce qui lui garantit à peu près d'éviter d'être détruit comme il en fut question à une époque. Evidemment, c'est plein de touristes, et d'attrape touristes, mais ça reste super joli ! Pays des petits enfants oblige, on a ensuite visité un super magasin de jouets (surtout en bois) qui vendait des items parfois loufoques ... Puis on est allés aux "jeux des grands", dans une autre crèche toujours à moins de 100 m de chez Adèle et Binh ...

     

     

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    Le jour suivant, on est retournés à Bryggen, cette fois en bus car c'était un peu loin, pour prendre le funiculaire (le Fløibanen) qui monte au somment du mont Fløien, où l'on trouve plein de sentiers de randonnée et de lacs (et devinez quoi ? des jeux pour enfants ...). Au sommet, on a utilisé l'un de ces petits barbecues portatifs et jetables pour se faire des hot dogs, puis on s'est promené autour de plusieurs lacs, dans un calme absolu ...

     

     

     


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  • Suite des vacances en Norvège ...

    On arrive donc à Otta un soir, il ne fait pas très beau, mais surtout, hyper froid (normal vu la latitude et l'altitude ...) A l'arrivée au camping de la ville, on ne voit que quelques hippes vikings devant la réception, alors on s'installe en se disant qu'on paiera bien le lendemain matin. Pendant la confection du dîner (un énième dîner de pâtes, riz et/ou semoule), arrive à vélo l'un des vikings. Il nous grumble quelque chose, et nous tend une facture. On paie et tant qu'à faire, on lui demande où sont les sanitaires, il grumble de nouveau ... c'est la seule personne qu'on a croisée en Norvège qui ne parlait pas anglais parfaitement (en l'occurrence, lui ne connaissait que le mot grumble, mais il comprenait très bien et mimait très correctement ses dires ...) Tout ça pour dire que vraiment quand on est touriste en Norvège, on a l'impression de parler moins bien anglais que le moindre boulanger ou caissière de supermarché !


    Le lendemain, direction le parc des Rondane. En vrai, on n'est pas rentrés dans le parc (il fallait déjà marcher 6 km pour arriver à sa lisière) mais on a très bien vu les montagnes (couronnées de nuages) et on a fait une très agréable balade au-dessous de nuages (c'est plus intéressant que d'être dedans ...) au bord d'une rivière qui coule des Rondane vers Otta. Comme ça avait l'air bien joli, on a voulu y retourner le lendemain, cette fois pour atteindre Rondvassbut, sur le bord du lac Rondvatnet. Mais en arrivant (cette fois en voiture) à Spranget, l'entrée du parc, une pluie diluvienne s'est abattue sur la voiture. Deux heures plus tard, comme aucune amélioration ne se profilait, on a filé vers la côte en espérant (grave erreur) qu'il y ferait plus beau.

     

    La route était très jolie, surtout pendant les (rares) éclaircies, et l'on a vu plein de neige. En arrivant sur les fjords, vers Geiranger, la descente était vertigineuse, heureusement on l'a principalement faite dans les nuages, donc sans trop de vertige (mais sans trop de vue non plus). A Geiranger, impossible de trouver une chambre d'hôtel ou un bungalow, on a donc replanté la tente, optimistes qu'on était avec la météo heure par heure qui n'annonçait pas de pluie avant le lendemain matin. A peine la tente était-elle montée que, bien évidemment, il s'est remis à pleuvoir, et pour toute la nuit et le lendemain aussi ... le lendemain donc, on traverse le fjord en ferry, sans trop en voir les bords, ce qui est vraiment dommage car il paraît que c'est le plus beau fjord du monde (au moins les 90 jours de l'année où le soleil brille à certaines heures ...). A l'arrivée à Hellesylt, de l'autre côté, pas d'amélioration, on entame donc une descente sur Bergen, toujours sous la pluie, et l'on fait quelques pauses sur les bords du Nordfjord puis à Førde, un bled sans intérêt particulier et où, pour cette raison, il nous fut enfin possible de dormir sous un toit en bois ...

     

    Le jour suivant, de nouveau sur la route pour Bergen, avec un pique-nique à Lavik avant de prendre un ferry pour finalement arriver à Bergen en fin d'après-midi (je précise que de Hellesylt à Bergen, il n'y a que 350 km : d'une part, on est très lents en voiture à cause des pauses-biberon, des pauses-goûter, des pauses-tétées, des pauses-pipi, j'en passe et des meilleures ; d'autre part c'est vrai que, si les routes sont très jolies, elles tournent aussi pas mal).


    Curieusement, à Bergen, l'un des endroits les plus arrosés de Norvège, il a fait beau pendant toute la semaine suivante, alors on ne vous parlera pas de pluie au prochain épisode ...

     


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  • Suite du périple en Norvège ; pour les plus pressés, sautez direct au diaporama !

    On arrive donc à Lillehammer un soir, bien fatigués, et l'on monte la tente dans un camping juste au bord du Mjøsa, le lac de Lillehammer. Pendant ce temps-là, Léon en profite pour piquer les fraises fraîchement achetées et s'en enfiler quasiment une livre ... Le camping est plutôt pas mal (surtout comparé à celui d'Oslo) malgré l'existence d'une carte obligatoire pour aller aux sanitaires, et le minutage de la douche.

    Le lendemain, pour une fois il ne pleut pas, et aucun nuage n'est en vue ; on se rend au musée en plein air de Maihaugen, encore un musée sur les arts et traditions populaires (mais celui-ci est le meilleur de Norvège. Celui de la veille n'était que le plus grand ...). Il y a là, dans un grand parc, des centaines de bâtiments de diverses époques, y compris des maisons récentes (la maison en kit des années 70 avec le guide hippie inclus ; la maison du futur gérée par 15 ordinateurs, avec des écrans dans toutes les pièces et où la pièce centrale sert de chambre aux gamins, de salon et de salle de jeux [vidéo cela va sans dire]), mais surtout des bâtiments plus anciens. Léon a dormi pendant l'époque contemporaine (Martin aussi) mais ils se sont réveillés pour profiter de la conteuse dans une petite bicoque près d'un lac, des maisons des pêcheurs, des canards, du cheval enragé qui hantait les lieux, et des bâtiments de ferme et de l'église à la toute fin. Mine de rien, on y a passé toute la journée sans finir le tour du musée ... Le soir, magnifique coucher de soleil sur le lac et le coup de 23 heures.

    Le lendemain était toujours assez ensoleillé, alors on a chaussé nos écharpes et fauteuil de portage pour monter au lac de Mesna, par un petit chemin partant de Maihaugen et bien balisé les 500 premiers mètres. Après quelques frayeurs et grâce à l'appareil photo, on a fini par trouver le lac vers 16 heures ; malheureusement il a fallu repartir aussi sec parce qu'on était un peu fatigués (au moins, aucun risque de se faire prendre par la nuit là-bas : il fait noir vers minuit et dès 2 heures on y voit clair). On a fait face à une horde de moustiques enragés mais on est ressortis indemnes (pour Léon c'est moins clair, il avait tellement de boutons de varicelle que quelques dizaines de moustiques seraient passés inaperçus ...). Le même soir, on est repartis pour Otta, à quelques dizaines de km plus au nord. La suite (dont je peux déjà dévoiler qu'elle fut fraîche et pluvieuse) au prochain épisode ...

     


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  • Après quelques semaines d'absence, c'est l'heure de vous raconter nos vacances ... (pour ceux qui sont pressés, sauter au diaporama légendé ci-dessous ...)
    On est partis en Norvège rejoindre Adèle et Binh, mais comme ils travaillaient, et qu'on voulait visiter un peu, on a passé un peu plus d'une semaine à errer entre Oslo, Lillehammer, Otta, et les fjords de l'ouest, avant de rejoindre Bergen.
    Ça fait un sacré trajet en voiture, mais on était parés, avec la nouvelle logan ! On a réussi à ne même pas mettre d'affaires au-dessus du cache-bagages, qui nous formait donc une parfaite table à langer (dommage qu'il n'ait pas pu servir aussi de table à manger, car on a dû faire quelques repas dans la voiture ...).
    Léon est parti avec un début de varicelle, il était absolument abominable au bout de deux jours. Ça nous faisait de la place dans les transpots en commun ! Heureusement il a guéri au bout d'une semaine, et n'a pas transmis le truc à Martin (pas faute de lui avoir fait des bisous, pourtant !!)
    Le voyage a commencé par une escale d'une nuit à Besançon, où nous avons retrouvé Julien et Vérouchka, puis nous avons roulé toute une nuit jusqu'à Puttgarden, tout au nord de l'Allemagne, pour y prendre un bateau vers le Danemark (on déconseille : c'est du vol ! 80 € pour 40 minutes de trajet, au prétexte que la compagnie a le monopole ...). Puis on a roulé jusqu'à Copenhague (qui n'était pas la porte à côté) pour y arriver en fin d'après-midi. Il faisait super beau mais on n'a rien fait, ni même aller à la plage toute proche, car on était complètement lynchés. Dommage car le soir même un orage nous a rattrappés, et Léon a décidé qu'il aurait peur. Résultat, on était tous les quatre sur le matelas de 120 avec Léon qui gigotait au milieu ... Évidemment, c'est lui qui a le mieux dormi de nous tous !
    Le lendemain, hyper pluvieux, on a à peine profité de Copenhague : une demi-heure dans le port à la faveur d'une éclaircie, puis une heure dans un mall où l'on cherchait des sandales pour Léon. En pleines soldes, on a pris le modèle le moins cher dont je tairai le prix par décence, mais ni François ni moi n'avons acheté de chaussures aussi chères de notre vie ... enfin c'est des sandales "viking" "qui courent très vite", ça compense ...
    Puis, une après-midi et une nuit de bateau en direction d'Oslo. Dans une super cabine à quatre lits, dont bien sûr nous n'avons utilisé que deux (Léon avait peur dans le bateau, on n'aurait peut-être pas dû lui apprendre le mot peur ... Au matin à Oslo, on a visité la forteresse d'Åkershus qui se trouve sur le port, puis on s'est promenés en ville, pour trouver un camping ("calme" d'après le Lonely Planet ... au bord de l'autoroute, oui !) où, heureusement, la pluie est venue masquer le bruit des voitures pendant la nuit. Quand même, le camping était super bien situé, près de la mer avec un chemin parsemé de fraises des bois et de framboises. On évitera par contre de mentionner l'état des sanitaires, où il était assez difficile de laver des enfants (sauf en condamnant pendant une demi-heure le côté dédié à l'un des deux sexes. Ce que nous avons fait sans vergogne ...)
    Le lendemain, pluvieux, on a cherché un cybercafé pour je ne sais plus quelle raison (en tout cas, en terre étrangère ça prend toujours très longtemps) puis on a visité un musée d'histoire, que Léon a bien apprécié (pour le premier étage seulement. Au niveau supérieur, on a dû lancer l'évacuation d'urgence !) Heureusement, il s'est mis à faire beau, alors on est partis à la plage sur la presqu'île de Bygdøy. On n'a pas osé mettre le pied dans l'eau, mais a priori elle était bonne ! La presqu'île est un endroit super joli, champêtre, située quasiment au milieu d'Oslo, mais on y trouve des prés et des chevaux, et très peu d'habitations : c'est musées en plein air et campagne. Plutôt une bonne idée !
    Le jour suivant, nous avons visité le musée des arts et traditions populaires sur la même presqu'île, un musée en plein air, où ont été déplacés 150 bâtiments en bois d'un peu partout en Norvège, et dont certains étaient très vieux (13, 14ème siècle). C'est très vaste, alors les bâtiments sont regroupés pour former de petits villages, et l'on peut visiter l'intérieur de la plupart. Dommage par contre, ça manquait d'explications et d'animations, on a juste vu des boulangères faisant des crêpes au beurre dans une petite maison. Par contre, le musée comporte un grand verger plein de groseilliers où Léon a fait le plein ! Martin, quant à lui, n'a pas trop profité des musées, mais il a toujours été super sympa. Puis on a décollé (façon de parler, toujours en voiture bien sûr) vers Lillehammer - la suite au prochain numéro !

     


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  • Comme promis, une rapide visite à Poitiers, où Paul et Catherine se sont maintenant installés dans leur maison près du Clain, et, comme nous mais en dix fois pire, ont plein de boulot à faire dans le jardin et dans la maison (cela dit la maison est vachement cool, quelques photos ci-dessous).

     

    Comme d'habitude en ce genre d'occasions (mais là aussi, pire que d'habitude car c'était la première fois qu'on était quatre), la voiture était pleine comme un oeuf, bien que j'aie tiré sur tout, y compris le nombre de caleçons, pour réduire le volume ... On a voyagé de nuit, ce qui permet d'être beaucoup plus rapide (on ne s'arrête que lorsque Martin a faim, c'est-à-dire toutes les trois heures environ, ou lorsqu'un délicat fumet remplit trop l'habitacle et que le conducteur pense mourir asphyxié dans les prochaines minutes), mais c'est aussi très fatigant (autant les petits dorment, autant les grands essaient de s'abstenir de le faire, surtout au volant. Quoique ...

     

    Bref, une fois arrivés, on avait évidemment l'air décalqués, et bien sûr en pareille occasion il faut essayer d'être plutôt en forme car il y a plein de monde à voir ... On a réussi à voir presque tout le monde qui habitait dans la région (région immédiate s'entend, on n'est pas sortis de l'agglo), par contre on n'a pas pu assister au concert de OverlandInn (une fois n'est pas coutume, je poste le lien : http://www.myspace.com/overlandinn), ce sera pour une autre fois j'espère !

     

    dsc 0831La maison au bord du Clain a un jardin fabuleux qui descend en terrasses jusqu'à la rivière et dans lequel on trouve un bassin à poisson, une grotte et une maisonnette sans toit que Germain tente de retaper (bon courage ! mais c'est une super idée) et un potager et tout plein de fleurs, ainsi que, bien sûr, plein d'escaliers. Dommage il ne faisait pas très beau, on a même eu un super orage ...

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    Léon a appris à jouer à l'ordinateur, dsc 0629

     

     

     

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    et n'a pas perdu son appétit.

     

     

     

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    Paul a pris un jour de congés pour jouer avec Léon,

     

     

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    Germain a fini les cours et du coup, s'est mis à en donner à Léon,

     

     

     

     

     

     

    pendant que Catherine et Chloé s'occupaient de Martin.

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    Martin, et surtout Léon, ont été super gâtés ! maintenant Léon sait vraiment ouvrir les paquets cadeaux, c'est sûr. Parmi tous ses cadeaux, un lui a plu par-dessus tout, c'est deux véhicules qu'on peut monter et démonter, avec un tournevis (avec plusieurs embouts, comme les vrais tournevis de grands) et même une visseuse (mieux que celle de papa puisqu'elle est sans fil ...).Du coup, il nous a aidés pour monter des meubles Ikea à la maison ....

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    Léon a profité du jardin, et aussi de celui de Marçay, pour dénicher tous les gagos, et il a découvert les gendarmes (on n'en a pas à Montpellier). Du coup, il y a eu une petite hécatombe de gendarmes dans l'escalier de Marçay ...

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    On est même allés à l'assaut du château de Blossac et Léon a adoré la balançoire (bon, on ne parle que de Léon, mais c'est que Martin ne parle pas, ne marche pas, ne joue pas, et ne fait pas de bêtises ... pour des nouvelles captivantes de Martin, il faudra repasser dans quelques mois !)

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    Un petit paquet de photos pour finir :

     


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    Quelques semaines sans nouvelles : on n'était pas loin des ordinateurs (en général) mais on avait pas mal à faire ... en fait, pas de Big Bend, on a dû revenir plus tôt en France (encore merci à IMA qui nous a permis de changer des billets immodifiables sinon ...)
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    On a passé quelques jours chez Damien à squatter, juste assez pour lui permettre de bien se mettre mal avec ses voisins. Lesquels trouvaient Léon trop bruyant et trop tardif (on n'a pas idée de laisser un gamin debout après 22 heures, moi-même j'ai un enfant - mais pas là - et je sais qu'on fait pas ça ... mon ptit gars, si tu savais, si on couchait le père Léon à 20 heures, tu viendrais te plaindre à 3 heures du matin qu'il est trop matinal ...) Résultat ils ont réussi à dénoncer notre présence à la réception de la résidence ("je voudrais pas dire mais mon voisin du dessus il héberge une femme et un enfant, c'est pas clean tout ça, je suis sûre qu'il ne paye pas les suppléments animaux pour ces deux bestiaux"). Ah ah ! en tout cas bon courage à Damien pour continuer à survivre dans un environnement si hostile ...

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    Puis on est partis pour Paris où l'on a passé quelques jours sans trop bouger, à part Léon qui jouait au foot sur le champ de mars (jusqu'à ce qu'un chien mange son ballon, mais c'est une autre histoire).


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    Il en a profité pour apprendre à dire quelques mots : bateau, avion, papi, mamie, totoche (très important), pot, bain, canard, corbeau, etc.

     

    et à jouer du piano ...

     

     

     

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    Ensuite, départ pour quelques jours dans le Limousin (dommage, on n'avait pas vraiment les tenues adéquates !) via Poitiers où l'on a passé une nuit.

     

     

     

     

     

    dsc 9407Première halte à Nouaillé Maupertuis (à peu près 12 km de Poitiers, si ce n'est moins !) puis roulage vers Peyrat le Château (ça fait peu de route, mais on s'arrêtait tous les 3 km pour essayer de trouver des bottes de neige : impossible à se procurer depuis quelques mois, bien qu'il restât de la neige dans la région ...

     

     

     

     

     

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    Le lendemain, balade au bord du lac de Vassivière, où Léon a appris à manger des tartines (recyclables à merci, je lèche le pâté, on réenduit, je relèche, jusqu'à ce que le pain se désintègre. Je pleure un coup, et ça recommence !).

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    Le lendemain, très jolie balade autour de Puy-de-Bort, au-dessus de Bort-les-Orgues, dans la forêt, avec des pique-niques à la bouse de vache ...

     

     

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    Puis on s'est dirigés vers Saint Nectaire pour aller faire des raquettes dans les Monts Dore, où Léon a goûté les joies de la luge. On a trouvé un super gîte rural au-dessus du village, très sympa et complètement perdu dans la montagne (entre les vaches).

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    On est allés faire le tour du lac Chambon (à ne pas recommander, le resto juste sur le quai - pas cher mais on y mange des petites barquettes de surgelés ) même la barquette ... cela dit le patron est fort sympathique), puis monter un peu dans la vallée de Chaudefour (mais pas trop quand même, car le ventre commençait à pousser sérieusement !)dsc 9533

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    et pour le dernier jour, un peu de loose : d'abord on voulait visiter le château de Murol, mais il était fermé, alors on a fait le tour du jardin botanique voisin, puis on est partis au lac d'Aydat, où l'on a commencé à marcher avec la poussette - autant du côté ouest, c'est possible, autant c'est super sportif de l'autre côté ! on a dû renoncer vers le tiers du tour ... et retour de nouveau sur Paris, pour deux jours.

    Des nouvelles plus récentes à venir !

     


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